L’idée de créer un centre d’arbitrage et de médiation spécialisé dans les litiges maritimes et financiers n’est pas née du hasard.

Elle répond à un véritable besoin d’offrir aux opérateurs économiques de ces secteurs d’activités, une justice privée de proximité, rapide, et efficace.
C’est la raison pour laquelle un groupe de juristes de haut niveau de différents pays issus de différents milieux professionnels, avocats, banquiers, professeurs etc…, ont pris la décision de créer un centre d’arbitrage et de médiation compétent dans les matières arbitrales classiques mais spécialisé dans les litiges maritimes et financiers.

L’activité maritime est l’une des activités du commerce international dans laquelle le règlement contentieux par voie d’arbitrage est le plus répandue. Dans ce domaine, le recours à l’arbitrage est devenu quasiment un usage maritime.

Par ailleurs, il est loisible d’observer que de plus en plus d’institutions financières recourent à l’arbitrage pour le règlement de leurs litiges.
D’un côté, les membres fondateurs de l’Association Internationale pour le Développement de l’Arbitrage en Afrique (AIDAA) conscient de la position centrale et stratégique du port autonome de Lomé dans la région de l’Afrique de l’Ouest, ont choisi cette ville comme siège du CIAM.

Étant souvent désigné comme un port sûr, Lomé s’impose comme un choix naturel pour accueillir un centre d’arbitrage et de médiation maritime.

De l’autre côté, la présence à Lomé de grandes institutions financières et bancaires de la région, telles que la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Ecobank Transnational Incorporated (ETI), ORAGROUP, African Guarantee Fund (AGF), la Compagnie Commune de Réassurance des Etats Membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CICA-RE) renforce la justification d’installer un centre d’arbitrage spécialisé en matière bancaire et financière.

Cette initiative constitue une véritable invitation adressée à tous les acteurs publics comme privée à faire de Lomé une place d’arbitrage et de médiation incontournable.